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Chere Jackie (Gemstone_10021),
Je t'ai ecrit peut-etre trois ou quatre fois deja maintenant, mais tu ne reponds pas. Il faut dire que je suis etonne. J'ai croye qu'il y avait quelque chose entre nous deux. Il faut dire aussi que ton silence m'a blesse. Et pourquois "blesse" tu pourais me dire? Imbecile, il n'y a pas aucune chose entre "nous deux." Il y n'a pas ce que tu voudrais aimer appeler—ou m'accuser—ici encore cette chose que tu t'appeles quelque chose qui n'existe pas "nous deux." Enfin, monsieur, tu n'as pas aucune idee de moi! Tu ne me connais pas, Egbert.
Tu as raison, madame. Parce que tu est une femme plus capable de presque toute le monde, tu as raison, comme d'habitude, Mademoiselle Jackie. . .Oui, on peut dire que tu as raison parce que tu es vraiment plus capable de presque tout le monde, comme j'ai dit deja.
Mais, au meme temps, il faut dire que tu m'as blesse, Jackie. Enfin, je dois le dire.
Mais, comment?
Jackie, comme je t'ai dit avant, j'avais l'idee, j'avais l'espoir, que je m'ai trouve une femme intelligente, puissante, et belle. Les trois m'ont bouge. Je te voulais connaitre. Tres simple. Au meme temps, tu m'as dit plusieurs fois quelque choses complementaires. Et naturallement, j'aime ca. Apres nous nous avons ecrive deux ou trois semaines, tu m'as plaisais encore plus. Naturallement, n'est ce pas? Ah, je me suppose que j'aimais le frommage que tu as laisse tombe dans ma bouche. Mais il faut dire aussi que je ne resemble pas cette fable ecrit de Racine pours les enfants, ni le pauvre Monsieur Corbeau. Je n'ai pas une plumage si laide, ni un esprit si rude, ni une ame remplit ave les paroles vains. Pardonnez-moi, mais pas moi, madame. Au contraire, je me semble un oiseau presque royale, pas exactement le fils d'un diplomate, mais assez bien eleve. Ca va dire seulement que je sais comment je doit me debrouiller, comment je devrais me conduire dans la vie avec l'honneur, et l'integrite, avec le coeur humain et la bonhomie toujours avec tout le monde; quelque chose Monsieur Thomas Jefferson de mon pays s'a appele "l'aristocratie naturalle," moi un paysan juif perdu, un pequenaud chretien trouve, un enfant du paysage russe et des montagnes americains, une athee de dieu partout, un homme du monde ici.
Fache. Blesse. Desole.
Il y a vingt-six ans que j'ecris de la langue francais, mais j'espere que tu peux me comprendre.
Egbert
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